Le futur du parc olympique de Londres
Si Londres a obtenu les JOs de 2012, c’est principalement grâce au caractère durable du projet que la ville a présenté. Dans cette « nouvelle » conception, les JOs doivent fournir un héritage qui s’inscrit dans une perspective de longue durée. Les efforts financiers ont été justifié par la réhabilitation de l’ “East End”, un quartier marginalisé socialement et économiquement. Dès le début, le site olympique a donc été construit avec l’idée qu’il aurait une seconde vie après les JO.
La société Olympic Park Legacy Company a chargé des architectes de transformer d’ici 2014 le parc olympique en centre d’activités sportives et culturelles en lien avec la nature. A terme, c’est un véritable lieu de vie qui doit naître avec des logements, centres médicaux, magasins, écoles, restaurants. La partie sud a été conçue par le cabinet d’architecture de New-York James Corner Field Operations. Quand à la partie nord, c’est le cabinet d’architectes londonien Erect Architecture qui s’en charge.
Le nouveau Queen Elisabeth Park
Toute une partie des infrastructures sportives était temporaire, démontable et réutilisable. Par exemple, les composants du Water Polo Arena sont vendus à l’étranger ou redistribués à des écoles britanniques et les sièges de la Tennis Arena sont vendus au Brésil. Le site ne perdra pas toutefois sa vocation événementiel. Il accueillera de nombreux événements, sportifs et culturels : Ride London, pour le cyclisme, ou le British Athletics London Grand Prix, pour l’athlétisme ainsi que deux festival musicaux, le Hard Rock Calling et le Wireless Festival, qui se déroulaient à Hyde Park.
Le parc, rebaptisé Queen Elizabeth Olympic Park, rouvre donc ses portes au public en juillet 2013. Il s’est embelli grâce au travail des jardiniers et paysagistes, qui replantent près de 4000 nouveaux arbres et favorisent la vie sauvage et les animaux.
Les logements qui ont accueilli les 17 000 athlètes des JOs sont en train d’être modifiés pour devenir des logements de long terme. Ils avaient, par exemple, été construits sans cuisine.
La moitié du parc immobilier sera pris en charge par une institution locale de logements et réservée aux moins fortunés qui habitent dans les environs et qui ne seront ainsi plus à la merci de propriétaires privés, parfois imprévisibles. Une vraie vie de quartier naîtra avec la construction d’écoles, d’un centre de santé, de commerces, de cafés et restaurants.